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Nuisibles dans les logements sociaux à Nantes : silence et inaction coupables de la mairie et de Nantes Métropole Habitat

Un problème sanitaire majeur ignoré

Dans plusieurs quartiers populaires de Nantes, les habitants subissent depuis des années une invasion massive de nuisibles : rats, punaises de lit, blattes… Ces infestations provoquent des troubles graves : insomnies, réactions allergiques, stress permanent, et même des risques de maladies transmises par les rongeurs. L’Agence nationale de sécurité sanitaire (ANSES) alerte sur ces risques depuis plusieurs années, insistant sur la nécessité d’une gestion rapide et coordonnée.

Pourtant, ni la mairie de Nantes, ni Nantes Métropole Habitat (NMH), gestionnaire des logements sociaux, ne reconnaissent officiellement l’ampleur de la crise. Aucune enquête publique ni rapport sanitaire sérieux n’a été publié, témoignant d’une inaction coupable face à ce problème.

Gestion catastrophique des nuisibles par Nantes Métropole Habitat : un exemple édifiant

La gestion des infestations de nuisibles par Nantes Métropole Habitat (NMH) est révélatrice d’une incapacité chronique à protéger les habitants. Un exemple parlant est celui de la résidence autonomie de la rue du Croissant à Nantes, où douze appartements sur cinquante et un sont infestés par des punaises de lit depuis plus de huit mois.

Malgré les multiples interventions engagées par le Centre Communal d’Action Sociale (CCAS) de Nantes — localisation des foyers avec un chien spécialisé, traitements chimiques et mécaniques, mise en chauffe des appartements, congélation des vêtements — les punaises persistent. Ce cas démontre clairement que les méthodes appliquées par NMH et ses partenaires ne suffisent pas, faute d’une stratégie globale et concertée.

La mairie, qui n’est que gestionnaire du bâtiment, reporte la responsabilité à NMH, mais cette dernière tarde à mettre en place un plan d’action efficace et clair. La question d’une fermeture temporaire pour désinfection intégrale reste même en suspens, illustrant le flou et le manque de décision face à cette situation sanitaire préoccupante.

Ce témoignage concret souligne l’incapacité de NMH à gérer sérieusement l’épidémie de nuisibles qui ronge les logements sociaux nantais. Les locataires, souvent isolés, doivent subir les conséquences sans véritable soutien ni prise en charge complète.


Les responsables identifiés

Thomas QUÉRO, Président de Nantes Métropole Habitat, porte la responsabilité de la gestion des logements sociaux et de leur salubrité.

  • Johanna Rolland, Maire de Nantes, est responsable de la politique municipale globale, y compris du logement social et de la santé publique.

Ces responsables politiques et administratifs doivent rendre des comptes sur la situation sanitaire alarmante dans les quartiers populaires.


La dimension sanitaire

Les nuisibles sont bien plus qu’une nuisance :

  • Les punaises de lit provoquent des démangeaisons sévères, des réactions allergiques, des troubles du sommeil et un impact psychologique important.
  • Les rats et souris peuvent transmettre des maladies graves (leptospirose, salmonellose, hantavirus…).
  • Ces infestations sont souvent liées à des problèmes structurels (humidité, déchets mal gérés) dans les immeubles, qui aggravent la situation.

L’ANSES recommande des plans d’action intégrés et la coordination entre bailleurs, collectivités et habitants pour enrayer cette crise sanitaire.


La voie pénale : une possibilité à ne pas ignorer

Face à l’inaction, les locataires victimes peuvent engager des actions juridiques. Plusieurs infractions peuvent être retenues contre NMH et la mairie :

  • Mise en danger de la vie d’autrui (article 223-1 du Code pénal) : laisser un logement insalubre et infesté peut constituer un délit.
  • Manquement à l’obligation légale de fournir un logement décent et salubre (Code civil, articles 1719 et suivants).
  • Non-assistance à personne en danger si la mairie ou le bailleur ne répondent pas aux alertes.

Ces infractions peuvent entraîner des peines pénales, mais aussi des condamnations civiles pour réparation du préjudice.


Le préjudice moral et son indemnisation

Les victimes peuvent réclamer une indemnisation pour le préjudice moral subi : stress, insomnie, perte de tranquillité, angoisse constante.

  • Le montant est évalué selon la durée et l’intensité du préjudice, généralement entre 1 000 et 15 000 €.
  • Une méthode possible s’appuie sur la valeur tutélaire d’une année de vie en bonne santé (environ 158 000 €), en appliquant un pourcentage selon la gravité.
  • S’ajoutent les frais liés aux traitements, changements de mobilier, et éventuels soins médicaux.

Que faire ?

  • Vous pouvez nous écrire via la section « Signaler » pour un suivi personnalisé de votre situation et un accompagnement vers une action en justice.
  • Rassemblez preuves, photos, témoignages, échanges avec NMH.
  • Ne payez jamais pour des traitements qui sont à la charge du bailleur.
  • Envisagez une action collective avec vos voisins pour renforcer la pression.

Le silence et l’inaction de la mairie de Nantes et de Nantes Métropole Habitat face à la crise des nuisibles dans les logements sociaux sont inadmissibles. Les habitants méritent un logement digne, salubre et protégé.

« Laisser des logements infestés et des locataires démunis, c’est une violence institutionnelle organisée. »

Contactez-nous, écrivez ci-dessous, et ensemble, faisons valoir vos droits. Ne restez pas isolés : je vous accompagne dans toutes vos démarches.

Bureau des Pleintes

Sources et références :