
L’actualité brûlante et la stratégie de survie du PS
Alors que la dissolution menace dans l’air politique français et que la colère sociale gronde dans les rues, le Parti socialiste tente maladroitement de se refaire une virginité. François Hollande et Cazeneuve réapparaissent dans les médias, BFM et consorts les invitent pour vendre l’image d’une alternative crédible à Macron. Une mascarade pour ceux qui se souviennent des blessures laissées par la loi El Khomry.
Cazeneuve, le faux sage
Bernard Cazeneuve, ancien Premier ministre, multiplie les interventions médiatiques pour vanter un socialisme humaniste et responsable. « Nous devons montrer que nous avons appris de nos erreurs », déclare-t-il lors d’une interview récente. Mais les chiffres parlent d’eux-mêmes : sous son gouvernement, les blessés en manifestations contre la loi El Khomry se comptent par centaines, et les prisonniers politiques, militants syndicalistes ou étudiants, par miliers. Sa présence médiatique est une tentative de blanchir le passé, mais le peuple n’oublie pas.
Valls, le revenant de toutes les défaites
Manuel Valls, malgré ses défaites cuisantes en Espagne et en France, reste une figure influente du gouvernement et continue d’imposer sa logique sécuritaire et répressive. Sur un plateau télévisé, il affirme : « La fermeté est nécessaire pour le maintien de l’ordre et la cohésion nationale. » Des propos qui trahissent le mépris pour les mobilisations sociales et les milliers de manifestants blessés ou arrêtés depuis 2016.
Macron et la continuité répressive
Emmanuel Macron continue de gouverner dans la continuité des politiques libérales et sécuritaires inaugurées par le PS. Selon ses propres déclarations : « La réforme du travail était indispensable. » Cette continuité confirme que le PS, loin d’être un allié des travailleurs et des chômeurs, agit comme un facilitateur de la politique néolibérale et sécuritaire.
Les chiffres de la répression
- Plus de 500 manifestants blessés en 2016-2017 lors des mobilisations contre la loi El Khomry.
- Une trentaine de militants syndicaux et étudiants encore emprisonnés ou poursuivis pour leur participation aux mouvements sociaux.
- Une dizaine de décrets répressifs votés pour limiter les manifestations et le droit de grève depuis l’arrivée de Macron, souvent inspirés de précédentes pratiques PS.
Le PS, un cadavre politique gesticulant
Le Parti socialiste n’est plus un parti de transformation sociale. Ses figures tentent de manipuler l’opinion, mais les blessures sont encore visibles dans les quartiers, les universités et sur les places publiques. Les militants savent que le PS est désormais un relais de la politique de Macron, et non un rempart pour le peuple.
Voici quelques mesures de “gauche” pondues par le PS :
Le Pacte de responsabilité (2014, Hollande / Ayrault puis Valls)
- 40 milliards d’euros de baisses de cotisations sociales et fiscales pour les entreprises.
- Justification : « restaurer la compétitivité » — logique clairement libérale.
Le Crédit d’impôt compétitivité emploi (CICE, 2012)
- 20 milliards d’euros d’allégement d’impôt pour les entreprises, sans contrepartie réelle en termes d’emplois.
- Mesure saluée par le MEDEF, dénoncée comme un cadeau patronal par la gauche.
La Loi Macron (2015, Emmanuel Macron, alors ministre de l’Économie)
- Libéralisation du transport par autocars.
- Travail du dimanche facilité.
- Assouplissement des règles pour les professions réglementées (notaires, huissiers, etc.).
La Loi El Khomri (2016, dite Loi Travail)
- Facilite les licenciements économiques.
- Renforce la primauté des accords d’entreprise sur les accords de branche (logique néolibérale).
- Déclenche le mouvement Nuit Debout.
Déchéance de nationalité (2015-2016, Hollande / Valls / Cazeneuve)
- Projet d’inscrire dans la Constitution la possibilité de retirer la nationalité française aux binationaux condamnés pour terrorisme.
- Mesure inspirée du programme de la droite sécuritaire.
- Forte contestation interne au PS.
Loi Renseignement (2015, Valls / Cazeneuve)
- Accroît massivement les pouvoirs de surveillance de l’État (écoutes, boîtes noires, collecte de données).
- Inspirée du Patriot Act américain.
Réforme territoriale (2015)
- Fusion des régions sans véritable débat démocratique.
- Objectif affiché : rationalisation et économies — plutôt une logique technocratique de droite.
Privatisations et ouverture au marché
- Poursuite ou accélération de la libéralisation dans le ferroviaire, l’énergie (EDF, GDF Suez/Engie).
- Ouverture accrue à la concurrence au nom de Bruxelles.
Dès le 10 septembre, la seule issue est claire : VIRONS-LES !
Macron doit démissionner, et tous les responsables directs et indirects de la répression doivent être jugés. Comme le rappelle Manuel Valls : « La fermeté est nécessaire. » Oui, la fermeté du peuple, pour reprendre ce qui nous a été volé. Rendez-vous le 10, Le peuple reprend le pouvoir pour le début de leur fin !
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