
Massacres , horreurs et exode
Les 15 et 16 septembre 2025, Gaza a été frappée avec une intensité inouïe. Les frappes israéliennes ont anéanti des quartiers entiers, tuant femmes, enfants et vieillards. Hier, la famille al-Sultan a été entièrement décimée. Quinze vies effacées en un instant, des enfants et des adultes balayés par des bombes prétendument “chirurgicales”. Les responsables israéliens parlent de sécurité, mais les images, les témoignages et les coprs parlent eux , de massacre.

Sur les routes de l’exode, une vieille femme avance, courbée par l’âge et la peur. Ses pas sont lourds, ses mains tremblantes, son regard marqué par l’horreur et la résignation. Elle porte sur ses épaules tout le poids d’une guerre que le monde regarde passer en silence. Elle est la personnification de Gaza : un territoire assiégé, bloqué, isolé, où chaque vie compte mais où chaque jour voit de nouvelles morts.
Pour toi, observateur engagé, ce constat est insupportable. Tu vois le génocide, tu vois les mensonges des responsables qui prétendent “frapper les infrastructures ennemies”, alors que des maisons sont réduites en ruines et des familles entières disparues. Ta colère est légitime. L’indignation ne suffit plus. Il faut agir, même sous blocus, même à distance.
Comment agir depuis l’extérieur
Le blocus empêche tout envoi de nourriture, médicaments ou matériel. Mais il existe des actions symboliques et massives, capables de mobiliser l’opinion publique et d’envoyer un message clair : les Gazaouis ne sont pas seuls.
🇵🇸Mettons des millions de drapeaux palestiniens aux fenêtres le 23 septembre 🇵🇸
Chaque fenêtre devient un point de visibilité, chaque drapeau une voix pour ceux qui n’en ont plus. Inspirons-nous des mobilisations spectaculaires comme le Tour d’Espagne : un événement collectif, massif, qui attire l’attention et fait parler. Partout dans le monde, des drapeaux aux balcons, des banderoles sur les bâtiments, des filtres et images numériques sur les réseaux sociaux. Créer un effet visuel impossible à ignorer.
Relayer les témoignages et images fiables des bombardements et des victimes est essentiel. Traduire les appels des civils pour que le monde entende. Documenter les crimes de guerre pour constituer un dossier public et légal. Chaque vidéo, chaque photo, chaque témoignage partagé est un acte de solidarité.
La pression politique et citoyenne est également cruciale. Contacter élus, députés et instances internationales pour exiger un cessez-le-feu et dénoncer les massacres. Organiser vigiles, rassemblements et marches visibles dans les villes. Les médias doivent être confrontés à la réalité. L’opinion publique doit être mobilisée.
Ne négligeons pas le soutien moral. Envoyer des messages de solidarité via réseaux sociaux et plateformes sécurisées. Relayer les histoires des familles, des enfants, des vieillards pour humaniser la crise et rappeler que derrière chaque chiffre, il y a une vie brisée.
Enfin, la mobilisation culturelle et éducative peut amplifier la voix de Gaza : projections, conférences, débats et événements en ligne, relayant la parole d’artistes et de créateurs palestiniens. Chaque initiative qui informe, sensibilise et mobilise compte.
Gaza brûle, Gaza saigne, mais nous pouvons agir. Chaque drapeau, chaque photo partagée, chaque message de soutien est une arme contre le silence et la complicité du monde.
Le temps de l’indignation passive est terminé. Il faut transformer la colère en action, le chagrin en visibilité. Si nous nous mobilisons massivement, symboliquement, nous pouvons créer un impact réel. Informer, dénoncer, documenter et montrer la solidarité : c’est notre seule arme face au génocide en cours.
« La paix n’est pas seulement l’absence de violence, c’est la présence de justice. » Edward Said (1935‑2003), intellectuel et écrivain palestinien
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